Le 20 mai 2021, en pleine nuit, un incendie d’origine électrique se déclarait dans la cuverie du domaine Fichet, à Meursault ; on ose imaginer ce qui se serait passé sans ce jeune boulanger passant à 3 heures du matin devant le domaine et qui eut la présence d’esprit d’alerter les pompiers arrivés rapidement sur place. 60% environ de la surface totale des bâtiments (1 200 m2) a été durement touchée par les flammes, mais grâce à la détermination de Jean-Philippe et de son épouse Michèle, à l’aide de leurs salariés, de voisins, d’amis, de collègues vignerons, les 257 fûts de la récolte 2020 ont été entièrement sauvés, tout comme un stock de 20 000 bouteilles. Le plus étonnant finalement, et ce qui en dit long sur la robustesse des contenants en chêne c’est qu’aucune pollution par les fumées (80 fûts et demi-muids ont même été brûlés plus ou moins profondément en surface), ou le chlore contenu dans l’eau n’a été constatée dans les vins, ni par la dégustation, ni par l’analyse. Les vendanges 2021 se sont faites dans les parties intactes de la cuverie et quelque part la toute petite récolte 2021 est tombée au “meilleur” moment par rapport à la place disponible.
Surtout inquiet face au… dépérissement du vignoble
“Le montant des dégâts se chiffre à 500 000 euros, dont 100 000 environ pour le matériel de vendange et grâce à une bonne collaboration avec l’assureur AXA, avec l’expert, les travaux ont débuté le 3 octobre, juste après les vendanges et ils devraient être achevés en février 2022, avec un bâtiment refait à l’identique”, explique Jean-Philippe Fichet. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, cet incendie n’est pas ce qui occupe en ce moment son esprit. “Un incendie, une grosse année de gel, cela arrive dans une vie de vigneron et on s’en remet. Je suis beaucoup plus inquiet face au dépérissement du vignoble. Avec la sécheresse des années précédentes, toutes les vignes de chardonnay décrochent, avec un pic sur les pieds âgés de 15 à 20 ans sur ce porte-greffe 6149 présent partout. Le domaine couvre 7,5 hectares et depuis 2014, j’ai du remplacer plus de 10 000 pieds, près de 15% du vignoble, dont 5 000 ces deux dernières années. Et ce n’est pas la faute des vignerons, c’est le climat qui met en péril le vignoble et notre métier”.
29 juin 2022
24 juin 2022
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