Réunis pour tenir une conférence de presse, Jean-Michel Aubinel, président de la CAVB, Christophe Ferrari, président délégué, et Claude Chevalier, co-président du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne, n’affichaient pas la mine des grands jours. Après avoir rencontré dans la matinée les présidents d’ODG, les estimations des dégâts causés par le gel dans la nuit du 26 avril, et des deux suivantes, commencent à s’affiner. Ainsi, 23 % du vignoble bourguignon (6784 ha) est touché à plus de 70% ; 23 % (6669 ha), entre 31 et 70% et 54% de 0 à 30%. “Nous sommes bien face à gel exceptionnel et atypique”, a rappelé Jean-Michel Aubinel en préambule. “La situation est grave, mais pas catastrophique, et une nouvelle réunion prévue fin mai début juin permettra de faire un nouveau point. Pour l’heure, il est difficile de parler de volume et de ce qu’on récoltera en septembre”. Des mesures ont d’ores et déjà été prises, à commencer par la mise en place d’une cellule de crise à la préfecture, mobilisant tous les partenaires de la viticulture. Les ministères de l’agriculture et du travail ont été alertés. Sur le terrain, les professionnels vont se rapprocher de la MSA pour demander des exonérations, et la création d’un fond mutualiste est envisagée. Un travail sera également mené dans les prochains mois sur le prix des fermages. “Il s’agit du premier vrai gel depuis 25 ans”, a poursuivi Claude Chevalier. “Aujourd’hui, il n’y a pas de stocks dans nos caves, ce qui va faire peur à nos acheteurs. Mais les vignerons et les négociants sauront privilégier leurs clients historiques”. S’il est pour l’heure impossible d’établir une cartographie village par village des pertes liées à ces gelées, certains secteurs “se distinguent”, à l’image notamment du Chatillonnais, de Marsannay ou de Chassagne où 80 à 100 % des vignes sont concernées. “Aujourd’hui encore on constate des dégâts que l’on n’avait pas vu jusqu’alors”, a précisé Jean-Philippe Gervais, directeur technique du BIVB. Reste à savoir comme se comporteront les contre bourgeons. “Ce sera plus délicat sur chardonnay que sur pinot noir”, estime Jean-Michel Aubinel. “On voit déjà des contre bourgeons complètement grillés. Les travaux de printemps vont être beaucoup plus délicats pour préserver ce qui reste”.
18 février 2025
07 février 2025
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