Le réseau « maturation Beaujolais »
fête ses 23 ans en 2014. Il est animé par Florence Hertaut, conseillère en viticulture
et oenologie à la chambre d’agriculture du Rhône et compte à ce jour 200
parcelles en gamay, ainsi qu’une quarantaine en chardonnay (réseau mis en place
en 2004), représentatives du Beaujolais avec des situations précoces, tardives
et moyennes. Depuis le 7 août dernier, quand le stade 25% de véraison (quand les grappes commencent de
passer du vert au foncé), a été atteint sur un nombre important de parcelles, des prélèvements sont faits les lundis et jeudis par
des vignerons bénévoles. Ces derniers emmènent ensuite le fruit de leur cueillette dans l’un
des 34 centres d’analyse répartis dans le vignoble. Les raisins sont
inspectés visuellement pour vérifier notamment l’état sanitaire, pressés, analysés
et les résultats enregistrés sur le site beaujolais.com. Florence Hertaut prend
alors le relai. Elle fait une synthèse et rédige un bulletin disponible en
ligne pour tous les professionnels : vignerons, coopératives et négociants. Un
réseau complémentaire de 14 parcelles suivies par la Sicarex complète l’information. Le ban des vendanges 2014 pour les appellations beaujolais et beaujolais-villages (les crus laissent leurs adhérents libre de leur choix) sera connu en fin de semaine prochaine, mais les premières estimations donnent les dates du 28 août en crémant de bourgogne et du 8-10 septembre en vins tranquilles rouges dans les secteurs précoces. La récolte devrait être moyenne en volume, entre 45 et 50 hl à l’hectare. En dehors de dégâts importants sur Beaujeu, la grêle a relativement épargné le vignoble en 2014. A ce jour, le mois de juillet très pluvieux n’a pas fait trop de mal et l’état sanitaire est bon grâce au dernières semaines fraiches pour la saison, mais sèches. L’indice d’intensité colorante, une première indication de la qualité, mesuré par la Sicarex est excellent, puisqu’il positionne 2014 au même niveau que trois grands millésimes : 2005, 2009 et 2011. Selon la formule consacrée, tous les voyants sont donc manifestement au vert et le retour annoncé pour début septembre d’un temps secs et ensoleillé est porteur de tous les espoirs. Et si pour une fois, un millésime en 4 était de qualité ?
20 novembre 2024
19 novembre 2024
Serge Dubs et Philippe Faure-Brac
Des témoins attentifs et sans concession
Attention aux rendements
Guide d’achat
Guide d’achat
Le frais 2021 Face au chaleureux 2022
Guide d’achat
Seguin-Manuel
La bourgogne qui sait vieillir
Rapet Père & Fils
Une œuvre de longue haleine
30 ans en Bourgogne
Olivier Perrot
La cuisine de a à z
Bourgogne Aujourd’hui n°179
BA 178
Spécial millésime 2023
Actualités
Évènement
Vingt et un nouveaux cépages
à l’essai en Bourgogne
Rencontre
Bernard Bouvier, Laurent Fournier, Sylvain Paturaux
Premiers crus :
Marsannay et Fleurie, même combat !
Dossier
Spécial millésime 2023
Yonne
Côte de Nuits
Côte de Beaune
Côte chalonnaise
Mâconnais
Gastronomie
En cuisine avec Stéphane
Purée de légumes, pickles, truite fumée
L’été dans votre assiette
Bourgogne Aujourd’hui n°178
Domaines Champs de Thémis
et Chétif-Quart
Neo-vignerons par passion
Toujours un coup d’avance
Guide d’achat
Le défi du dépérissement
Guide d’achat
Un cépage révélateur de terroirs
Guide d’achat
La bourgogne du sud éternelle
Le fruit est dans le verre
La bourgogne accueillante
Cuisine plaisir, cuisine santé
Bourgogne Aujourd’hui n°177
BA 176
Rencontre
Olivier Jacquet
AOC, un succès sur le tard…
Guide d’achat/dégustations
Appellation
Auxey-Monthélie-Saint-Romain
L’avenir est devant elles
Guide d’achat
Appellation
Chassagne-Puligny-Saint-Aubin
Le prix de la rareté
Guide d’achat
Millesime 2018
Tout en finesse
Dossier
Le matériel végétal
un trésor bourguignon
Cahier Beaujolais
Bourgogne Aujourd’hui n°176