Un tapis de grêle dans les rues de la Chapelle-Vaupelteigne (photos météo 89).
La grêle fait partie de l’histoire de la Bourgogne viticole. Toutefois, elle frappe rarement avec autant de violence à cette période de l’année qu’hier, 1er mai, sur le vignoble de Chablis, dans l’Yonne. Le réseau de dizaines de générateurs anti-grêle disposés de l’Yonne au Beaujolais, a bien été actionné, mais il n’a pas suffit face à ces “supercellules” orageuses qui se sont développées en fin de journée pour frapper une grande partie de ce vignoble qui couvre près de 6000 hectares, avec un épicentre sur Chablis même et la vallée du Serein.
Comme toujours avec la grêle, les dégâts sont très variables à quelques centaines pour ne pas dire dizaines de mètres de distance. Ainsi, il semblerait que le secteur des grands crus ait été durement touché, mais à des degrés très différents selon les témoignages de quelques chefs de culture : peu de dégâts en Blanchots, Vaudésir ou Bougros, mais des parcelles ravagées dans les Preuses, les Clos et Les Valmur. Certains parlent également de dégâts importants dans les premiers crus Vaillons, Montmains, Côte de Léchet, Fourchaume, Vaulorent, Vosgros, etc.
En plus de la ville de Chablis, les villages de Fontenay-près-Chablis, La Chapelle-Vaulpelteigne, Villy, Milly, Poinchy… auraient subit les dégâts les plus importants. Alors, il est sans doute encore bien trop tôt pour donner des pourcentages précis de perte de récolte, mais à Fontenay, Nathalie Fèvre a quand même déjà une idée sur la question : “dans notre grand cru Les Preuses et dans nos premiers crus Fourchaume et Vaulorent, il y a au moins 50% de perte et sur la parcelle de Chablis village située juste à côté de la cuverie, il ne reste plus rien ; on a l’impression d’être en hiver !”
Et n’oublions en effet pas le gel qui, récemment, a bien “occupé” les vignerons du Chablisien pendant plusieurs nuits consécutives ; localement des hectares complets ont été totalement grillés par le froid.
A tout cela s’ajoutent les difficultés que rencontrent les producteurs, à Chablis comme partout en Bourgogne voire bien au-delà, pour travailler dans des vignes gorgées d’eau par les intempéries de ces derniers mois avec le risque de voir les maladies cryptogamiques (mildiou en tête) se développer. Vivement l’été !
PS : Retrouvez toutes les informations sur ces orages sur la page facebook “météo 89” très professionnelle et sur laquelle nous avons d’ailleurs récupéré les deux photos liées à cet article.
18 février 2025
07 février 2025
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