Accueil Actualités 1 jour, 1 vin : et pourquoi pas un “petit” Bourgogne ?

publié le 04 novembre 2020

1 jour, 1 vin : et pourquoi pas un “petit” Bourgogne ?

 

Face à un certain « Bourgogne bashing » sur le web du vin critiquant l’inflation des prix des Bourgogne, se pose la question : y-a-t-il encore de bonnes affaires en Bourgogne ?Oui, comme le titre, dans notre dernier numéro 155, notre dossier sur les AOC régionales « Les Bourgognes ne sont plus les parents pauvres ». Oui, nous vous conseillons de vous pencher sur ces appellations régionales et vous trouverez dans ce dossier notre sélection de « pépites » produites en en Côte-d’Or et en Saône et-Loire en 2018.Depuis quelques années, des grands domaines et/ou des grands vignerons, ont d’ailleurs compris toute l’importance de soigner leur entrée de gamme. C’est le cas du domaine Jacques Prieur. Installé à Meursault, ce domaine compte aujourd’hui 21 hectares de vignes dont 11 en pinot noir et 10 en chardonnay. La notoriété et la qualité de ses vins doit beaucoup à Nadine Gublin, l’oenologue depuis 1990, qui a pris la direction technique en 2009 de la maison Labruyère propriétaire de la majorité des parts du Domaine.

SI ce dernier a la chance de posséder de nombreux grands crus de Bourgogne tant en blanc (Montrachet, Chevalier-Montrachet, Corton-Charlemagne) qu’en rouge (Corton-Bressandes, Echézeaux, Clos Vougeot, Musigny, Chambertin) et 14 premiers crus sur Puligny-Montrachet, Meursault, Volnay et Beaune, il propose également une « simple » appellation régionale, aux alentours de 20 € sortie cave.Ce Bourgogne chardonnay 2014 (grand millésime “classique” de blanc…) a tout pour régaler. Un nez est précis et enjôleur sur des notes de gingembre confit. Une bouche qui s’ouvre sur une belle attaque qui mêle vivacité et fond. Et derrière cette première sensation arrive un bel équilibre une bouche pleine, même un beau gras : « il y a du vin » comme diraient certains amateurs. La finale laisse de belles saveurs de gingembre en bouche. Un vrai vin plaisir qu’on ne doit pas cantonner à l’apéritif car il saura également accompagner un joli poisson.Que l’on ne s’y trompe pas ! Cette bouteille aurait largement sa place en appellation village. Dégustée sur plusieurs millésimes, cette cuvée à une vraie régularité dans sa qualité, tout en restant, bien sûr le reflet de son millésime.Pépite, vous avez dit pépite?Frédéric Villain

D’autres articles qui pourraient vous intéresser

Les vins Albert Bichot prennent le large !

Engagée depuis plus de 20 ans dans une démarche environnementale, la Maison beaunoise Albert Bichot cherche à réduire son empreinte carbone. Ayant récemment retravaillé les packagings de la gamme pour proposer des bouteilles plus écoresponsables, la maison se penche désormais sur la question du transport des vins.

14 mars 2024

Stop ou encore aux Hospices de Nuits ?

La 63ème édition de la Vente des Vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges aura lieu le dimanche 10 mars 2024 à 14h30. Elle se déroulera, comme chaque année, au Château du Clos de Vougeot et sera retransmise en direct sur le site www.interencheres.com. On se demande si la tendance à la baisse des cours enregistrée en novembre à Beaune va se confirmer...

05 mars 2024

William Fèvre entre de bonnes mains

Le Domaine William Fèvre vient d’être racheté par le Groupe Domaines Barons de Rothschild Lafite, propriétaire notamment du célébrissime premier grand cru classé en 1855 : Lafite Rothschild. Rencontre avec Saskia de Rothschild, 37 ans, gérante de la structure, la valeur n’attend pas le nombre des années, et Didier Séguier, l’homme qui a fait du Domaine William Fèvre ce qu’il est aujourd’hui, une référence incontournable à Chablis.

28 février 2024

Nos derniers magazines