Jacques Puffeney, vigneron emblématique
du Jura, âgé de près de 70 ans vient de confier en fermage (un bail de
trois ans a été signé dans un premier temps…) ses vignes au Domaine du Pélican, propriété de Guillaume
d’Angerville (Domaine Marquis d’Angerville, à Volnay – Côte de Beaune) et de
François Duvivier, responsable technique des deux entités. Le domaine du
Pélican avait été créé en 2012 après le rachat par G. d’Angerville et F. Duvivier des 5 hectares du château de Chavanes, près d’Arbois, ainsi que de 5
autres hectares appartenant à Jean-Marc Brignot, dans le magnifique lieu-dit Grand Curoulet
(AOC arbois). Ces 5 derniers hectares ont d’ailleurs aussitôt été arrachés ;
ils seront replanté en 2015 et le domaine du Pélican a l’intention d’y faire une
cuvée parcellaire. Le domaine de Jacques Puffeney couvre 5 hectares environ,
dont 4,25 ont été loués au domaine du Pélican. Il est complanté des mêmes cépages
locaux que ce dernier : savagnin et chardonnay en blanc, pinot noir, trousseau et
poulsard en rouge. Il sera converti à la viticulture biodynamique dès 2015, comme le domaine du Pélican et le domaine Marquis d’Angerville.
Cet « investissement » réalisé par un nom réputé, pour ne pas dire prestigieux de la Bourgogne, vient s’ajouter à
beaucoup d’autres réalisés récemment dans le Beaujolais, dans le Mâconnais et ailleurs : Anjou, Oregon aux USA… Il tend à démontrer que face à des prix du foncier devenu très (trop ?) élevés, les Bourguignons, essentiellement de la Côte-d’Or, qui ont accumulé quelques économies ces dernières
années continuent de se développer mais, pour le moment au moins, poursuivent “ailleurs” leur
expansion. Et on peut facilement les comprendre… A titre indicatif, un bel hectare de vigne dans le vignoble jurassien coûte aujourd’hui 40 000
à 50 000 euros, soit* 11 fois moins que le prix moyen d’un hectare de
vigne (toutes AOC confondues – sources : Safer) en Côte-d’Or en 2013. Sur ce point, Guillaume d’Angerville
se défend toutefois d’avoir été motivé dans son investissement par le simple aspect financier.
« Vous me croirez ou pas, mais j’ai eu un vrai coup de coeur pour cette
région, ses vins, ses terroirs, ses hommes. Ce sont des gens authentiques.
Ensuite, j’ai vu que je pouvais me l’offrir. Les choses se sont faites dans ce sens et pas dans l’autre. J’y tiens ». Un vrai mariage d’amour et de raison ! Christophe Tupinier
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