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publié le 16 novembre 2013

Hospices de Beaune 2013 : achetez nos cuvées “coups de coeur” !

 

Dans quelques jours, le dimanche 17 novembre prochain, sous les halles de la ville, les Hospices de Beaune mettront en vente aux enchères la récolte 2013 de leur célèbre domaine viticole. Depuis 2005 et l’arrivée de Christie’s aux commandes de la vente, cette dernière s’est ouverte aux particuliers qui souhaitent acheter les cuvées des Hospices. Il faut pour cela s’adresser à Christie’s, à une maison de négoce de Bourgogne (Bichot le premier acheteur, mais aussi Latour, Bouchard Père, Jadot, Drouhin, Boisset, Faiveley…), ou encore aller sur des sites spécialisés comme hospices-beaune.com ; ce n’est pas forcément simple, mais c’est possible. Le premier élément à retenir en 2013, c’est la faiblesse de la production puisque 443 pièces seulement de 228 litres seront vendues, ce qui en fait la plus petite quantité depuis 1981, année de gel. En 2013, les vignes des Hospices n’ont pas gelé, mais elles ont été durement touchées par la grêle du 23 juillet ; ceci explique cela.Autre élément à retenir en 2013 : la qualité élevée et relativement homogène des rouges après il est vrai un bel été ensoleillé qui de toute évidence à joué un rôle clef sur la qualité finale. Il est tout aussi évident que la petite récolte a contribué à concentrer les vins. Il nous semble toutefois que les 120 000 euros investis en 2013 dans un système de réception entièrement revu ont été le facteur X. Les raisins de pinot noir des 2013 ont été triés sur deux tables différentes (égouttage et vibrante), éraflés avec un érafloir plus doux (il fallait voir les petites billes intactes qui sortaient de la machine) et transportés non plus par les anciennes tuyauteries, mais dans de petits conquêts en inox qui amenaient délicatement les baies dans les cuves inox. Il est clair que sur un millésime difficile comme 2013, aux maturités souvent inabouties, ces nouveaux équipements ont largement contribué à la qualité des tanins et à la pureté des fruités exprimés dans la plupart des cuvées de vins rouges.
En blanc, le tableau est à ce jour plus mitigé, mais soyons prudent ; l’élevage a une importance cruciale pour nourrir et affiner les vins. Néanmoins, on sait que les chardonnays ont eu tendance à “tourner” en quelques jours vers la fin du mois de septembre en raison d’un temps à la fois humide, doux, brumeux et orageux. Aussi, il ne nous semble pas que les blancs seront en 2013 au même niveau que les rouges, même si aux Hospices on trouve quelques belles surprises et pas forcément là où on les attendaient.
Bourgogne Aujourd’hui a dégusté pour vous les 29 cuvées de vins rouges et 13 cuvées de vins blancs des Hospices de Beaune 2013. Dans un ensemble encore une fois de grande qualité, voici 15 cuvées que nous n’hésiterons vraiment pas à mettre dans nos caves si les cours* ne flambent pas trop… Cuvées “soyons raisonnables”Auxey-duresses premier cru rouge Les Duresses Boillot – 16 sur 20Voilà l’un de nos “coups de coeur” en 2013. La robe est intense. Les arômes expriment une belle richesse, sur des arômes purs et intenses de fruits noirs. On est vraiment au-dessus du lot dans ces cuvées de “début de gamme” des Hospices de Beaune, avec une bouche pleine, charnue, construite sur des tanins à la fois denses et fins. La bonne affaire à ne pas manquer !5 567 euros Pouilly-fuissé blanc Françoise Poisard – 16 sur 20Même si c’est toujours compliqué à admettre pour certains, cette cuvée de pouilly-fuissé (cru du Mâconnais – 71) est chaque année au niveau des premiers crus de Meursault et cela se vérifie encore en 2013. Les raisins étaient mûrs et sains et le vin exprime de beaux arômes de fruits mûrs, d’épices. En bouche, c’est à la fois riche, fin et minéral. 4990 euros Monthelie premier cru rouge Les Duresses cuvée Lebelin – 14,5 sur 20Baptisée du nom d’une vieilles famille beaunoise, la cuvée de Monthelie Les Duresses a été épargnée par la grêle cette année. Elle révèle un fruité rouge très pur. La bouche est charnue, gourmande, le tout avec une belle sapidité. 5 133 euros Pernand-Vergelesses premier cru rouge cuvée Rameau-Lamarosse – 14 sur 20Cette cuvée issue d’un vignoble assez tardif exprime en 2013 un fruité frais, net, agréable. On a une belle matière en bouche, de l’équilibre et des tanins fins.4714 euros Cuvées “Coup de coeur” Beaune premier cru rouge Nicolas Rolin – 17,5Nicolas Rolin, le fondateur des Hospices serait sans doute fier de ce vin qui figure parmi les plus belles cuvées en 2013, toutes AOC confondues. “C’est un secteur beaucoup moins touché par la grêle cette année”, précise Roland Masse, le régisseur. Le vin exprime des arômes puissants de framboises fraîches, de cerises noires. Le fruité est plein, concentré, charnu, avec des tanins d’une grande qualité, à la fois denses et délicats. 6 252 euros Volnay premier cru rouge Santenots Gauvain – 17 sur 20Pour le moment, la cuvée de Santenots Gauvain est un léger ton au-dessus de la Jéhan de Massol ce qui est rarement le cas. L’ensemble est plus intense, plus riche, plus structuré, mais un peu moins fin…7 719 euros Volnay premier cru rouge Santenots Jéhan de Massol – 16,5Cette cuvée fait depuis longtemps partie de nos favorites. Sans être à son meilleur niveau en 2013, elle révèle néanmoins un vin aux arômes délicats, à la bouche tendre, cerisée, suave, intense et délicate.8 750 euros Beaune premier cru rouge Les Grèves Floquet – 16Entrée depuis moins de 10 ans dans le catalogue de la vente, cette cuvée n’a pas tardé à se faire un nom. 2013 nous révèle un beaune Grèves à la robe intense, au nez fin et flatteur de fruits rouges et d’épices. En bouche, le vin est typé de son terroir, avec un grain dense, soyeux et réservé, le tout avec beaucoup de finesse. 6 533 euros Meursault premier cru blanc Poruzots Jéhan Humblot – 16Arômes élégants, frais, de fleurs, d’agrumes… En bouche, le vin est pur, croquant, d’une belle longueur. Il faut le “nourrir” un peu, l’étoffer, ce qui passera à notre avis par un élevage long sur lies, mais le potentiel est au rendez-vous. 7 480 euros Beaune premier cru rouge Guigone de Salins – 15 sur 20La fondatrice des hospices reste à quelques pas derrière son mari Nicolas Rolin en 2013. c’est néanmoins comme toujours une très belle cuvée, dans un style délicat, fin. L’évolution superbe qu’a connu le “fragile” millésime 2000 de Guigone de Salins ne peut que nous inciter à l’optimisme. 4 009 euros Cuvées “Coup de folie”Clos de la Roche grand cru rouge – 18,5 sur 20 Précisons que si deux cuvées de clos de la roche sont proposées à la vente (Georges Kritter et Cyrot Chaudron), il s’agit des mêmes vins. Ceci étant dit et pour la première fois depuis longtemps, le clos de la roche semble au-dessus du mazis-chambertin en 2013. Intensité, richesse, qualité des tanins, minéralité fine et longueur en bouche. La Côte de Nuits au top !52 333 euros Mazis-chambertin grand cru rouge Madeleine Collignon – 18Force, complexité, longueur en bouche, raffinement… Le mazis-chambertin a toutes les qualités d’un grand cru de la Côte de Nuits, avec néanmoins un rien de maturité, de finesse et de complexité en moins que le clos de la roche.38 318 euros Corton grand cru rouge Clos du Roi Baronne du Bay – 16,5 Voilà un corton digne de ce nom. Robe intense, nez riche de cerises noires, d’épices… En bouche, le vin a le côté “sphérique” d’un corton, avec densité, fermeté, tannins racés et longueur en bouche. Du sérieux ! 15 857 euros Corton grand cru blanc Vergennes Paul Chanson – 16,5On retrouve bien ici le style corton, mais en vin blanc, avec un vin dense, rond, compact, le tout néanmoins avec une belle pureté et de la finesse. 12 667 euros Meursault premier cru blanc Les Charmes Albert Grivault – 16,5Issue d’une belle vigne bien située dans le haut des Charmes, cette cuvée phare sur Meursault aura besoin d’un bon élevage sur lies, mais le vin a de la classe, une trame fraîche, un fruité net et une belle longueur. Très prometteur !13 500 euros Christophe Tupinier
* Les prix donnés à titre indicatif pour chaque cuvée correspondent aux prix moyens à la pièce de 228 litres (300 bouteilles) enregistrés lors de la vente du millésime 2012. Attention, ils ne présagent en rien des cours du millésime 2013. En outre, il faut rajouter à ces prix, les coûts du commissaire priseur, du fût de chêne, les frais d’élevage, etc. Au final, on considère qu’il faut multiplier par 1,8 le cours des enchères pour avoir le prix final réel.

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