Qui sera meilleur sommelier de France 2014 ?

 

Pour la première fois depuis la création en 1961 du concours de Meilleur sommelier de France, la Bourgogne va accueillir l’événement les 26 et 27 octobre prochains, à Beaune (21). En 2012, Romain Iltis, chef sommelier du restaurant L’Arnsbourg, à Baerenthal (Bas-Rhin) avait décroché le titre et ils seront 10 cette année sur la ligne de départ. La demi-finale se déroulera le dimanche après-midi 26 octobre et les 4 finalistes en découdront le lendemain autour de différentes épreuves.
*Ateliers de dégustation à l’aveugle de vins et spiritueux avec une méthodologie à respecter pour identifier les produits.
*Atelier “carte des vins erronée” où les candidats devront corriger une carte des vins dans laquelle ont été insérées des erreurs comme par exemple un producteur mentionné dans une mauvaise AOC.
*Atelier accord mets et vins, avec un menu et là-aussi une méthodologie à suivre pour proposer des accords mets et vins à la fois pertinents et originaux. Les concurrents devront tenir compte d’un contexte, comme un anniversaire, et des questions “pièges” seront posées par le comité technique, du style : “ma femme ne boit pas d’alcool, que nous proposez-vous ?”. La technicité du candidat sera évaluée, ainsi que ses qualités relationnelles et commerciales tellement essentielles dans l’exercice de ce métier aujourd’hui enseigné dans une vingtaine de mentions complémentaires de sommellerie en France.
Pour mieux comprendre l’ambiance dans laquelle se déroulera le concours, il faut s’imaginer une salle de près de 500 personnes et un parterre de meilleurs sommeliers du Monde, d’Europe et de France faisant office de jurés. Pour se préparer techniquement, mais aussi à supporter le stress, certains concurrents prennent des cours de théâtre et Maxime Brunet, le concurrent bourguignon (Le Chapeau Rouge, à Dijon) qualifié pour la finale a même bénéficié de séances de “coaching” données par Georges Persuiset, meilleur sommelier de France en 1980 et Michel Smolarek, président de l’Union de la sommellerie française (UDSF) pour la Bourgogne et lui-même demi-finaliste du concours en 1988.Ces deux journées seront également l’occasion d’une fête du vin et de la sommellerie. Le dimanche après-midi 26 octobre, après la demi-finale, une grande dégustation sera organisée à la maison Louis Jadot, à Beaune, sur le thème des vins de Beaune. Le 27 après le concours, l’interprofession proposera une grande dégustation sur les climats de Bourgogne et le mardi 28 se tiendra l’assemblée générale de l’UDSF, avec une réception dans les caves de la maison beaunoise Albert Bichot. 
Les concurrents :Jonathan Bauer-Monneret (Spring, Paris), Maxime Brunet (Le Chapeau Rouge, Dijon), Mikaël Grou et Florent Martin, (Georges V, Paris), Jean-Baptiste Klein (Clos des Sens, Annecy-le-Vieux), Mickaël Lhéritier (Hôtel de la Cité, Carcassonne), Nicolas Ménez (Taillevent, Paris), Léo Peineau (l’Ambroise, Paris), Philippe Troussard (Les Caudalies, Arbois), Denis Verneau (La Mère Brazier, Lyon).